La notion de réserve ovarienne est importante pour juger de la réponse ovarienne à la stimulation dans le cadre de la PMA (FIV, IAIU).
C’est le capital ovarien en follicules primordiaux : de 6 millions dans la vie intra-utérine , il passe à 1 million à la naissance et à 300.000 à la puberté.
Il s’apprécie en conjuguant des données échographies et hormonales, notamment l’AMH.
L’ AMH est une hormone synthétisée par les follicules en croissance (pré-antraux, antraux et post-antraux) qui inhibe l’entrée en croissance des follicules primordiaux et diminue le recrutement cyclique de follicules antraux sous l’effet de la FSH.
Son dosage est indépendant de la période du cycle.
Elle diminue bien sûr avec l’âge et devient donc quasi indétectable dans les 5 années qui précédant la ménopause. Elle est aussi diminuée par la pilule, la grossesse, le traitement par analogue, l’insuffisance ovarienne.
Elle permet de distinguer 3 groupes d’âge : 24.33 ans, 34.38 ans et 39 ans et plus et doit donc toujours être corrélée avec l’âge.
L’échographie réalisée entre le 2é et le 5é jour du cycle détermine le compte folliculaire antral c’est-à-dire le nombre total de follicules antraux retrouvés sur les deux ovaires.
La réserve ovarienne sera considérée comme faible si l’AMH : < 1.5 et le CFA < 5.
Elle est donc un élément important intervenant dans le choix du traitement de stimulation (protocole, choix de médicaments, doses etc.) mais n’est pas prédictive de la fertilité spontanée.