La réserve ovarienne diminue progressivement avec l'âge, cette diminution s'accélérant à partir de 35 ans : elle devient presque nulle à 50 ans environ, ce qui correspond à la ménopause.

L'insuffisance ovarienne prématurée est caractérisée par une réduction accélérée du nombre de follicules avant l'âge de 40 ans, responsable d'espacement ou d'absence de règles, d'un taux de FSH élevé et d'un taux d'estradiol bas.
On la retrouve chez 2 à 4 % des femmes de moins de 40 ans.
Elle est à différencier du syndrome de diminution de la réserve ovarienne qui s'accompagne d'une FSH légèrement élevée, de la persistance de cycles réguliers, d'un appauvrissement de la réserve ovarienne.
Ce syndrome est retrouvé chez environ 20 % des femmes infertiles.

Les causes de l'IOP sont volontiers:

  • génétiques puisque le risque augmente avec notion la notion d'IOP chez les ascendants, ou en cas de syndrome de Turner,d' X fragile.
  • auto-immunes, dans un contexte de pathologie auto-immune, préexistante (hypothyroïdie, diabète, insuffisance surrénalienne,vitiligo, etc)
  • Iatrogènes(chirurgie ou radiothérapie ou traitement gonadotoxique).

Les traitements de l'IOP se concentrent sur la prise en charge des symptômes et des risques, notamment cardio-vasculaires et osseux.
Il est donc recommandé d'instituer un traitement hormonal substitutif, volontiers supplémenté en calcium, et vitamine D, associé bien sûr à un soutien psychologique si nécessaire.
5 à 10 % des patientes peuvent espérer concevoir naturellement dans les années suivant le diagnostic d'IOP.

De nouvelles techniques (PRP,OFFA,ASCOT) sont actuellement à l'étude visant à rétablir un capital de follicule chez ses patientes. Et donc une possibilité de grossesse.