Les douleurs périnéales concernent 5 % des consultation de gynécologie.
Lorsqu’elles sont nociceptives, c’est-à-dire liées à une lésion des tissus ou viscères, par traumatisme ou inflammation, elles peuvent bénéficier de nouvelles techniques non invasives.
La photo modulation ou thérapie LED : Elle utilise les effets non thermiques de la lumière froide. C’est ce qu’on appelle la photobio modulation qui a un effet de réparation tissulaire ainsi qu’une action anti-inflammatoire et antalgique. Réalisée à raison d’une semaine par semaine pendant quatre à six semaines, non invasive et indolore, contre-indiquée en cas de pacemaker, de grossesse ou d’infection, elle donne des résultats intéressants dans la prise en charge des douleurs post accouchement et notamment liées à l’existence d’une déchirure ou d’une épisiotomie.
Le laser
Il utilise les effets thermiques de la lumière infrarouge. Non invasif, quasi indolore, contre-indiqué en cas de pacemaker, grossesse, infection, il est utile dans la prise en charge des douleurs, notamment associées au syndrome génito-urinaire de la ménopause (atrophie vulvo-vaginale) ou SGUM. Le protocole classique est constitué d’une séance par mois pendant trois à quatre mois puis une séance d’entretien une fois par an.
La radiofréquence :
Elle utilise l’effet thermique d’ondes électromagnétiques qui stimule les processus de restauration et de régénération tissulaires.
Indolore, elle est particulièrement intéressante dans la prise en charge des douleurs vulvaires, périnéales et du syndrome génitourinaire. Contre-indiquée en cas de pacemaker, grossesse, infection en cours, elle répond à un protocole basé sur trois séances à un mois d’intervalle suivi de séances d’entretien une fois par an pour la prise en charge du SGUM, sur quelques séances hebdomadaires pour la prise en charge des pathologies vulvaires suivi d’une séance d’entretien à distance , Indolores.non invasives, ces nouvelles énergies apportent ,à côté des thérapies classiques : oestrogenothérapie locale, acide hyaluronique, des solutions supplémentaires à la prise en charge des problèmes pelvipérinéaux: douleur vulvaire, incontinence urinaire, hyperactivité vésicale responsable de miction impérieuse, SGUM, béance vaginale etc. etc. Elles sont particulièrement intéressantes lorsque les traitements habituels sont insuffisants et encore plus lorsqu’ils sont contre-indiqués comme c’est le cas des œstrogènes après traitement d’une pathologie cancéreuse hormonodépendante.