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Très bon Médecin. Depuis de très nombreux mois, je souffrais d'incontinence urinaire et cela me gachait la vie (chercher constamment des toilettes, ne penser qu'à cela, moins sortir pour éviter tout désagrément). J'ai consulté mon médecin traitant afin qu'il me donne un traitement adapté. Celui-ci s'est avéré par la suite peu efficace. Après quelques mois, toujours l'angoisse de ne plus me retenir. De ce fait, nouvelle consultation soldée par un examen urinaire dans un centre médicalisé. Sans effet ! Par la suite, j'ai vu le Docteur CHEVALLIER qui m'a donné de l'espoir en me parlant de sa nouvelle acquisition.
- Marie-Christine Vincent -

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Le SGUM : quel drôle de nom!!!

dr-chevalier-gyneco-paris-16-sgum-menopauseC'est le syndrome génitourinaire de la ménopause.

C'est la conséquence de l'atrophie génitale secondaire à la carence oestrogénique (et androgénique) liée à l' arrêt de la sécrétion ovarienne lors de l'installation de la ménopause.

Il touche 60% des femmes,mais aussi 30 à 40% des femmes sous THS,

Si son intensité, ses délais d'installation sont variables selon les femmes, il augmente avec l'âge et donc l'ancienneté de la ménopause, le degré de la carence oestrogénique et la baisse de l'activité sexuelle.
 

Au niveau vaginal, il en résulte

  • un amincissement de la muqueuse qui devient fragile
  • une diminution du collagène et des fibres élastiques intervenant dans la tonicité vaginale et de la vascularisation dans la sous muqueuse,
  • une diminution des sécrétions génitales qui sont :
    1. vulvaires ( glande de Bartholin et de Skène) assurant la lubrification lors du rapport sexuel     
    2. cervicales et vaginales permettant une hydratation et une humidification vaginale,
  • un déséquilibre de la flore vaginale
  • et donc une dégradation  de la qualité vaginale qu'on appelle la trophicité,

     

Le SGUM se caractérise donc par la survenue de manifestations qui peuvent altérer la qualité de vie des femmes :

  • locales: irritations, démangeaisons, brûlures
  • sexuelles: sécheresse, inconfort lors des rapports sexuels ( appelé dyspareunie)
  • urinaires: dysurie ( difficulté de vider la vessie), incontinence urinaire d' effort, envies impérieuses d' uriner, infections urinaires à répétition.

De plus , la perte de tonicité des tissus vaginaux et périvaginaux entraîne volontiers l'apparition ou l'aggravation d'un éventuel prolapsus ou d'une incontinence d'effort  consécutifs aux accouchements et jusque là silencieux.
 

Traitement: il est repose sur l'utilisation, éventuellement en association,

  • de lubrifiants ( type monasens),
  • d'hydratants ( type replens) qui ont un effet buvard,
  • d'acide hyaluronique,
  • des oestrogènes: sous forme de 
  • des androgenes: livial, DHEA,
  • des SERM: ospemifène
  • du laser, de la radiofréquence,