L’ostéoporose est une affection fréquente tout particulièrement chez la femme ménopausée : 25 % des femmes de + de 65 ans et 50 % des femmes de + 80 ans sont atteintes. Elle représente un risque de fracture notamment vertébrale, du col du fémur et du poignet. Elle peut aussi toucher les hommes après 65 ans.
Son dépistage repose sur l’ostéodensitométrie.
Les facteurs de risques d’une fracture ostéoporotique chez une femme ménopausée sont : l’âge, l’origine caucasienne, une ménopause précoce avant 40 ans, une aménorrhée primaire ou secondaire, un antécédent familial de fracture ostéoporotique, un antécédent personnel de fracture, un faible poids, des troubles de l’acuité visuelle, des troubles neuromusculaires, une immobilisation très prolongée, le tabagisme, une corticothérapie prolongée, des apports calciques insuffisants, une carence en vitamine D, une consommation excessive d’alcool, tabagisme.
la densitométrie est indiquée :
dans la population générale : à tout âge dans les deux sexes en cas de signes d’ostéoporose (découverte d’une fracture vertébrale, antécédents de fracture périphérique sans traumatisme), en cas de pathologie ou de traitement inducteur d’ostéoporose.
chez la femme ménopausée : en cas d’antécédents de fracture du col fémoral sans traumatisme majeur chez un parent de premier degré, en cas d’IMC inférieur à 19, de ménopause avant 40 ans quelque soit la cause, d’une prise de corticoïdes d’une durée d’au moins trois mois consécutive à une dose supérieur à 7,5mg/j.
Traitement :
La vitamine D : elle doit être dosée à 30 ng/ ml sans dépasser 60 ng/ml, éventuellement grâce a l’administration de vitamine D orale en complément de la supplémentation calcique.
En l’absence de fracture, un traitement anti ostéoporose est recommandé si le Tscore est inférieur ou égal à -3 sur au moins un des sites les traitements sont les biohophonates par voie orale ou en perfusion une fois par an Le raloxifene le dénosumab en injection sous-cutanée tous les six mois
Le traitement hormonal de la ménopause chez la femme entre 50 et 60 ans dont il faut souligner aussi le rôle préventif. Le traitement est bien sûr aussi recommandé quelque soit l’âge après une fracture de fragilité sévère ( extrémité supérieure du fémur, vertèbre, fémur distal, extrémité supérieure de l’humérus, bassin, tibia proximal ) si le score est inférieur ou égal à -1.
Enfin, seront aussi utiles les traitements préventifs des chutes (kinésithérapie, musculation) et l’éviction des facteurs de risques (tabac, alcool, sédentarité, certains traitements, notamment pouvant diminuer la vigilance).