Echographie : elle permet de confirmer le terme de la grossesse si besoin, d’étudier la morphologie fœtale à la recherche d’anomalies et de suivre la croissance du bébé. Elles sont au nombre de trois, une par trimestre.
Gastrite : l’augmentation de volume de l’utérus peut entraîner, en fin de grossesse, des manifestations à type de brûlures d’estomac, d’acidité dans la bouche contre lesquelles il existe des mesures efficaces.
Jambes lourdes : la grossesse diminue la qualité du retour veineux notamment s’il existe une insuffisance veineuse préexistante. Les jambes peuvent donc être gonflées, inconfortables, être source d’impatience et ce d’autant que la patiente avance dans sa grossesse. Surélever les pieds du lit, contrôler une prise de poids excessive, marcher, utiliser des médicaments veinotoniques, ou encore mieux des bas ou collants de contention : ce sont les petits moyens dont on dispose en attendant la survenue du seul véritable « traitement « efficace : l’ accouchement.
Marqueurs sériques : ce sont des molécules dosées dans le sang maternel, au 1er ou au 2é trimestre de la grossesse. Leur dosage permet de calculer une probabilité d’ anomalie fœtale ( mais jamais d’affirmer ou infirmer celle-ci). Il ne fait pas partie des examens obligatoires et n ‘est donc réalisé qu’à la demande des parents dûment informés.
Menace d’accouchement prématuré ( MAP) : la survenue de contractions prématurées va entrainer, si elle est méconnue, une ouverture du col utérin et exposer la patiente à un risque d’accouchement prématuré, c'est-à-dire survenant avant 37 SA. Dans une telle situation, il faut rechercher une cause ( béance constitutionnelle du col, infection) et mettre en place, si nécessaire, une prise en charge : traitement , arrêt de travail.