Le cycle ovarien est une succession spontanée de trois phases : croissance folliculaire, ovulation , phase postovulatoire.
En cycle naturel, un seul follicule, porteur d’un ovocyte, entre en croissance à l’ occasion du début des règles pour arriver à maturité ce qui déclenche alors une ovulation spontanée.
C’est ainsi qu’un cycle parfait de 28 jours se décompose en une phase de croissance de 14 jours, l’ovulation puis une phase post ovulatoire dite lutéale de 14 jours elle aussi.
En PMA, les 3 phases sont contrôlées : stimulation de la croissance folliculaire, déclenchement artificiel de l’ovulation , soutien de la phase lutéale sont indispensables.
La stimulation :
En IAIU : la stimulation a pour but de pousser les ovaires à « fabriquer » 2 ou 3 ovocytes. L’augmentation du nombre d’ovocytes recrutés , donc possiblement fécondés par les spermatozoïdes, associée à une amélioration de leur qualité, explique pourquoi les taux de grossesse sont 2 fois plus élevés avec stimulation que sans.
La stimulation choisie est alors modérée, afin d’éviter une hypestimulation.
En FIV : le principe thérapeutique est basé sur l’ hyperstimulation qui vise à obtenir, idéalement, entre 12 et 20 ovocytes, lors de la ponction. Et ce afin d’augmenter le nombre d’embryons de qualité , transférables, et donc le nombre de transferts possibles.
Qu’elle soit modérée ou forte, la stimulation s’appuie sur l’utilisation des mêmes médicaments injectables dont la posologie quotidienne sera adaptée en fonction du but recherché et de l’évolution de la croissance folliculaire appréciée par des données hormonales ( dosage d’E2, LH, progestérone) et échographiques.
Dans certains cas, la stimulation proprement dite, qui commence au 2é ou 3é jour du cycle peut être :
précédée d’un traitement visant à harmoniser la cohorte folliculaire recrutée, lui-même initié lors du cycle précédent,
associée à un traitement permettant de mieux contrôler la date du déclenchement de l’ovulation et donc de la PMA.
L’ovulation : elle est déclenchée artificiellement par une injection médicamenteuse et ce afin de programmer l’ heure de la réalisation de la PMA.
Phase lutéale : elle est aussi médicamentée ( prise de progestérone naturelle, injection)